Deuxième tasse ☕

 

L’épisode reprend là où le dernier s’était arrêté : l’étrange demande de Han-Gyul. En réalité, il s’agit d’une façon pour lui d’échapper aux rendez-vous arrangés : il décide d’offrir un contrat d’embauche à Eun-Chan pour qu’elle joue les petits-amis, afin de rebuter les prétendantes du jeune homme. A cours d’argent, Eun-Chan accepte après avoir reçu les excuses qu’elle attendait pendant toute la journée car la rémunération est énorme pour elle. Lors de l’établissement du contrat, Han-Gyul, persuadé qu’il a affaire à un homme, la reprend lorsque qu’elle lui donne son numéro de carte d’identité –dans la partie concernant le sexe, elle dit 12 (femme) et il lui dit qu’elle est a fait une erreur car elle est 13 (homme)-.  Eun-Chan réalise alors qu’il y a méprise, mais garde ce détail pour elle et prétend avoir oublié sa carte d’identité quand il la lui demande. Le deal est simple : Eun-Chan doit prétendre être son petit-ami et gacher le rendez-vous. En échange, elle sera payée 100 000 ₩  la rencontre (environ 70 €) avec déplacements, repas et tenues à charge de Han-Gyul et, « en cas de contact physique, le prix varie avec l’endroit : 20 000 pour la tête (14 €), 30 000 pour le visage et les épaules (20 €), 50 000 pour le dos (35 €). 70 000 pour un bras autour des épaules (50 €), 100 000 pour une étreinte. Et pour un baiser… Ce sera tout. »


Une fois le contrat conclu, Eun-Chan s’invite dans la voiture d’Han-Gyul et se montre aussi excitée qu’une puce, incapable de se tenir tranquille. Elle touche à tous les boutons et finit par ouvrir la décapotable, sous l’œil mi-amusé, mi-exaspéré de Han-Gyul. Après une virée avec une Eun-Chan déchainée, il la redépose et elle rentre chez elle, toute guillerette. Elle se précipite sur sa mère en entrant, lui présentant le million payé d’avance et les 500 000 ₩ pour la réparation du scooter (700 et 350 €) qu’elle a obtenu. Inquiète que l’argent ne vienne d’un près usurier, sa mère l’interroge sur ce nouveau travail mais Eun-Chan la supplie de lui faire confiance, et pour célébrer une telle rentrée d’argent, les 3 filles décident de s’offrirent un menu « de fête » (comprendre chips et sodas, là). Au-dehors, dans un parc pour enfants, Yoo-Joo s’amuse avec des petits à dessiner à la craie quand Han-Gyul arrive finalement leur rendez-vous. Elle lui propose d’aller manger des boulettes de viande, ce à quoi il répond par la négative : il n’en mange jamais. Il s’agit en réalité d’une façon détournée de lui signaler qu’elle souhaite aller voir Han-Sung.


Alors qu’Eun-Chan elle rentre de l’épicerie, elle croise Han-Sung sur son vélo, et les deux s’arrêtent pour bavarder et faire plus ample connaissance. Il lui demande si elle a finalement réglé son dilemme argent/fierté, lequel est selon elle « toujours à débattre ». Quand elle lui retourne sa question, il hésite, déclarant qu’elle est trop jeune. Eun-Chan proteste et, entamant un de ses achats, se met de la nourriture sur le visage, que Han-Sung lui essuie d’un air gêné. La jeune le supplie ensuite de lui raconter son dilemme, ce à quoi Han-Sung rétorque qu’il s’agit de celle d’un « ami » : il aurait aimé une fille qui l’a plaqué, il y a deux ans de cela, pour partir avec un autre et qui viendrait juste de refaire surface dans sa vie, et que son ami ne sait plus comment agir. Trouvant ses explications compliquées, Eun-Chan les rebaptisent « Monsieur A » et « Mademoiselle B » et lui demande si Monsieur A aime toujours Mademoiselle, mais Han-Sung n’est pas sûr… Sa jeune amie déclare que si elle lui manque, c’est qu’il l’aime toujours et qu’il doit être sincère avec lui-même. Soudain, son téléphone sonne : sa sœur et sa mère l’attendant, elle prend congé rapidement, laissant Han-Sung méditer ses dernières paroles.


De leur côté, Han-Gyul et Yoo-Joo font le pied de grue devant le portail de Han-Sung. Que il arrive enfin, Han-Gyul le salut et s’éclipse, laissant les deux anciens amants seuls face à face. Là, Yoo-Joo lui annonce qu’elle a rompu avec son petit-ami, DK, et qu’elle souhaiterait qu’ils se remettent ensemble tous les deux. Son ami rentre chez lui sans même répondre, l’abandonnant au portail et reste dans le noir, en proie au doute alors que Yoo-Joo fond en larme. Finalement, il sort et sans un mot, la tire à l’intérieur de la maison, où ils s’embrassent et que Yoo-Joo lui dit à quel point elle est désolée pour ce qu’elle a fait, tandis que chez lui, Han-Gyul déprime et ne trouve pas le sommeil.


Au petit matin, Yoo-Joo se réveille chez Han-Sung et le trouve dans le jardin. Là, un Han-Sung froid lui annonce qu’elle ne peut jouer avec lui au grès de ses humeurs, qu’il n’est pas à sa disposition : bien que la jeune femme démente cette affirmation, Han-Sung lui demande de partir, déclarant qu’ils sont trop différent et qu’il a bien changé, puisque désormais il est capable de se montrer cruel en couchant avec elle pour la larguer ensuite. Il conclut sur le fait qu’il ne ressent finalement plus les mêmes sensations qu’autrefois quand il la voit. Yoo-Joo, ravalant ses larmes, s’enfuit en courant, abandonnant derrière elle son ancien compagnon, soudain pensif et déprimé.


De son côté, Eun-Chan se prépare pour son nouveau job de petit-ami : étourdie, elle descend au mauvais arrêt et retrouve, à bout de souffle, un Han-Gyul excédé par son retard –mais encore plus par sa tenue-. Il décide de l’emmener faire le tour des magasins pour lui trouver un ensemble davantage digne de son rang : après de nombreux essaies, ils finissent par trouver le costume qui convient et Han-Gyul briefe notre jeune héroïne sur sa façon de se tenir.

Une fois prêts, les voilà rendus au restaurant de l’hôtel où a lieu des rendez-vous. L’homme s’ennuie rapidement avec la première prétendante et, alors qu’elle s’excuse pour aller aux toilettes, les deux compères mettent leur plan à exécution : ils se placent sur le chemin du retour de la femme et –difficilement face à la réaction négative d’Eun-Chan-, simule un baiser. N’en croyant pas ses yeux une fois revenue des sanitaires, son rendez-vous finit par se ruer sur lui pour le frapper en l’insultant.

Dans la résidence principale des Choi, la mère et la grand-mère de Han-Gyul ont eu vent de l’incident ; les deux complices continuent leur combine, qui marche à merveille. A la fin de son dernier rendez-vous arrangé, Han-Gyul est d’ailleurs tellement enthousiasme qu’il en embrasse une un-Chan sous le choc. Quand il lui ordonne d’arrêter de faire l’enfant alors qu’elle se nettoie la bouche avec frénésie dans la rue, elle rétorque qu’il s’agissait de son tout premier baiser. Il justifie son acte par l’ambiance du moment, et ajoute que pour lui aussi, c’était son premier baiser… « avec un homme. » Pour se faire pardonner, il l’invite dans un restaurant chinois, offre que l’appétit insatiable d’Eun-Chan ne peut refuser.


Pendant ce temps, tout en jouant en ligne à un jeu de carte, la grand-mère élabore un nouveau plan, sous l’œil inquiet de sa belle-fille : elle lui ordonne de faire venir à son bureau Hong Gae-Shik, le patron du Café des Princes qu’elle reçoit plus tard dans la journée. Là, ils discutent du chiffre d’affaire de l’établissement et en reviennent à la trahison de Monsieur Hong : plus jeune, la vieille femme lui aurait payé des études de barista à l’étranger mais lui l’aurait laissé tomber pour ouvrir un café avec une autre femme, qui elle-même finit par s’évanouir dans la nature. Finalement, elle accepte de dépanner Hong, a une condition : il doit tripler les ventes de son café en trois mois. Estomaqué, il lui demande comment il pourra arriver à pareil score et la grand-mère abat alors sa carte : elle enverra au café quelqu’un « d’aussi fou » que lui pour lui venir en aide…


Au restaurant chinois, alors qu’Eun-Chan dévore tout ce qui passe à sa portée, elle fait les comptes de la journée avec difficulté à l’aide de Han-Gyul, plus vif : « 20 000 pour la tête, 30 000 pour le visage trois fois, 50 000 pour le dos deux fois, 70 000 pour les épaules trois fois, 150 000 pour le baiser, 20 000 pour la main ». Il lui demande combien cela équivaut à, mais l’autre, peu douée en calcul, lui répond de trouver lui-même et de lui faire parvenir l’argent à ce moment-là (pour les cureix, il y en a pour 3 400 000 ₩, soit 2 400 €). Han-Gyul lui demande alors de lui rendre la montre qu’il lui avait acheté, déclenchant les protestations de la jeune fille qui obéit à contrecœur. Elle se sert ensuite de l’alcool en grande quantité, sous l’œil effaré de son patron puis met le vers sur un coin de la table et l’oubli. S’ensuit une scène durant laquelle Eun-Chan démontre qu’elle a été un chien renifleur de drogue pour la Gendarmerie dans une autre vie avant que la conversation tourne sur les quantités monstrueuses qu’elle ingurgite, auxquelles elle fournit comme excuse de devoir emmagasiner de l’énergie car elle travaille beaucoup. Han-Gyul attrape alors ce qu’il croit être le verre d’eau et boit de grandes gorgées : il s’agit de l’alcool.


Chez elle Yoo-Joo est occupée à peindre alors que Han-Sung est au studio d’enregistrement. D’une humeur massacrante, il a maintenu son équipe sur le pont toute la journée et finit par les libérer après s’être excusé. Eun-Chan elle, découvre la dure réalité de la vie quand elle se voit contrainte de porter et de ramener chez lui un Han-Gyul complètement ivre après sa tasse car il ne tient pas du tout l’alcool. Incapable d’ouvrir la porte de son appartement, elle se voit contrainte de trouver une solution de rempli. Au matin, alors qu’elle se brosse les dents, elle ne peut s’empêcher de repenser au baiser, qui semble lui avoir fait de l’effet. Elle se prépare et se rend au Dojang, où elle avait installé Han-Gyul : alors qu’elle s’apprête à le réveiller et lui donner son petit-déjeuner, un appel du Lycée concernant sa sœur la contraint de partir, abandonnant pour un temps l’homme et les petits élèves. A l’école, Eun-Sae a des ennuis : elle s’est faite prendre en classe en train de transformer son carnet de note en carnet de comptes. Il s’avère que la jeune sœur d’Eun-Chan détourne un peu d’argent chaque fois qu’elle le peu de sa mère pour le prêter à ses camarades avec des intérêts afin de pouvoir s’offrir des cours de chant et de devenir célèbre. Lorsque sa sœur lui demande de comporter mieux, elle s’énerve et toutes deux se disputent.


Au Dojang, Han-Gyul, vulnérable dans son sommeil, a été maltraité par les enfants qui le prennent pour un sans-abri et l’attaque une fois réveillé. Heureusement pour lui, le retour d’Eun-Chan met fin à cette bataille inégale et il prend son petit-déjeuner en assistant au cours. Une fois les enfants rentrés, elle fournit une vieille chemise à Han-Gyul qui a fait sa toilette, et qui s’avère avoir appartenue à son père. Après lui avoir ordonné d’en prendre soin comme de la prunelle de ses yeux, elle retourne travailler et le jeune homme visite un peu la maison des Ko. Scandalisé par la décoration dépareillée, il tombe sur l’emploi du temps –très chargé- d’Eun-Chan, puis sur une photo de famille datant de son enfance –où elle avait déjà l’air d’un garçon-. Il sourit en commentant sa bouille, jugeant son amie « trop mignon » avant de se reprendre. Il passe une dernière fois par le Dojang avant de partir et, à la fin de son cours, Eun-Chan y trouve un mot avec la fameuse montre qu’elle aimait tant et qu’il lui avait reprise, stipulant qu’il la lui laisse mais qu’elle devra le rembourser tout comme le fait qu’il lui prête 3 500 000 ₩ de plus.

Han-Sung lui, seul dans sa maison, est hanté par des souvenirs de Yoo-Joo et se décide à lui rendre visite. Installés au salon, la jeune femme lui explique qu’elle prépare sone exposition du mois prochain. Han-Sung constate amèrement qu’elle parvient à travailler, comme si rien ne l’atteignant alors que lui n’arrive plus à se concentrer sur quoi que ce soit. Il lui redécrit une nouvelle fois le calvaire qu’il a vécu à son départ, trois ans plus tôt et l’envie qui lui prend de lui rendre la pareil. Néanmoins, il déclare ne pas y parvenir car elle reste toujours froide et de glace à toute chose et se lève pour partir. Yoo-Joo le rattrape et le remercie d’être venu, ce à quoi il répond qu’il ne souhaite que lui faire du mal.


Eun-Chan, encore une fois à la recherche d’un nouvel emploi, se questionne sur l’échéance du remboursement, que Han-Gyul n’a pas précisé. Elle tente de l’appeler, mais ne peut finalement s’y résoudre. Le jeune homme est dans une situation bien étrange : à un mariage où il tient lieu de marié, il attend sa future femme qui s’avance dans l’allée. Quand elle parvient à sa hauteur et qu’elle repousse son voile, il est pris de stupeur, car c’est Eun-Chan, habillé en smooking, qui lui apparait. Han-Gyul se réveille alors en sursaut et attrape son téléphone qui sonne pour trouver la jeune fille au bout du fil. Il la gronde de le réveiller et elle lui demande pour quand doit-elle rendre l’argent. « Aussi vite que possible », lui dit-il avant qu’elle ne lui rappelle qu’il peut encore utiliser ses services en cas de besoin et de le remercier –pour la montre-. Han-Gyul raccroche e reste allongé dans son lit à sourire alors que soudainement, la porte d’entrée s’ouvre et que sa grand-mère débarque, s’énervant de le voir encore au lit à pareille heure du jour, ainsi qu’il doit s’habiller car ils ont rendez-vous quelque part.


Ce « quelque part », c’est le Café des Princes de Monsieur Hong, laissé quasiment à l’abandon. Après avoir sermonné Gae-Shik sur l’entretient plus que déplorable des lieux, elle annonce une grande nouvelle à son petit-fils quand ce dernier lui propose d’aller prendre le thé ailleurs : désormais, il travaillera ici et Monsieur Hong sera son professeur. Han-Gyul jette un regard horrifié sur les lieux qui l’entoure, tandis que, quelques rues plus loin, Eun-Chan fait face à une nouvelle épreuve : le patron du Dojang s’est enfuit sans laisser de traces…